Le Burkina-Faso

Le Burkina-Faso en Afrique

Le drapreau burkinabé
Le Burkina-Faso est l'ancienne République de Haute-Volta qui a obtenu son indépendance le 5 août 1960.
En 1984, sous le régime du président Thomas Sankara, la Haute-Volta a pris le nom de Burkina Faso, souvent traduit par « pays des hommes intègres »
(Burkina se traduisant par « intégrité, honneur » en moré* et Faso par « territoire, terre ou patrie » en dioula*).
Ce pays du Sahel, zone géographique limitrophe du Sahara, est enclavé entre
le Mali (au nord), le Niger (à l’est), le Bénin, le Togo, le Ghana et la Côte-d’Ivoire (au sud).
Le Burkina-Faso n'a pas d'accès à la mer.
Sa capitale OUAGADOUGOU est située au centre du pays.
Le pays couvre une superficie de 274 200 km², soit la moitié de la France.
Il est constitué principalement d’un plateau d’une altitude moyenne de 300 mètres, qui s’effondre brutalement au sud-ouest par la falaise de Banfora et s’abaisse au nord en direction de la vallée du Niger.
Les pluies y sont rares.
Cependant, les régions du sud-ouest bénéficient d’une pluviométrie nettement plus importante qu’au nord.
Les trois rivières principales sont le Mouhoun, le Nakambé et la Comoé.
En 2014, la population du Burkina-Faso est estimée à 18 365 000 habitants.
Les villes les plus peuplées du pays sont Ouagadougou, la capitale (plus d’1 million d’habitants) et Bobo-Dioulasso,
le grand centre économique.
Un quart seulement de la population burkinabé habite les villes.
Dans le nord, les grands troupeaux des éleveurs nomades parcourent une steppe frappée par les sécheresses.
Dans le reste du pays, les agriculteurs cultivent la terre de façon traditionnelle et pratiquent un élevage extensif.
Les difficultés naturelles, liées à la rigueur du climat et à l’épuisement des sols, entraînent une forte émigration, plus ou moins saisonnière, vers les plantations (cacao, café) et les ports de Côte d’Ivoire ou du Ghana.
L’espérance de vie à la naissance est de 54,8 ans.
Une soixantaine d’ethnies sont présentes au Burkina Faso comme les Gourounsi, les Sénoufo, les Bobo, les Bwaba, parmi les premiers habitants du pays.
Les Mossi constituent la moitié de la population et donnent au pays une cohésion culturelle et politique.
Ils se sont installés au cours d’anciennes migrations ainsi que les Gourmantché et des populations mandé : Samo, Marka, Bissa. Certaines populations viennent de l’actuel Ghana comme les Lobi, les Gan, les Birifor.
Les populations du Sahel au nord, regroupent les nomades Peulh et Touareg.
Le français est la langue officielle du pays, mais la majeure partie des habitants parlent des langues usuelles comme
le moré (langue des Mossi), le dioula (langue utilisée pour les échanges commerciaux) ou le foulfoulde (langue des Peulh).
Les burkinabés pratiquent essentiellement la religion traditionnelle animiste. L’islam, le catholicisme et le protestantisme sont les autres religions présentes sur le territoire.