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Au Burkina-Faso

Nous allons vous présenter les différents acteurs burkinabés 
qui nous soutiennent et nous aident sur place.

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NOELIE

Elle est la responsable du centre de soins et notre référente sur place.

Nous avons toute confiance en elle.

Ces trois personnes

nous apportent leur aide gracieusement.

Elles le font pour le bien de leur village

et aucunement contre de l'argent. 
Ce sont les bénévoles de l'association

sur place ...

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MODESTE

Il nous apporte son soutien

en nous secondant auprès 

des femmes bénéficiaires de microcrédits

à Solomnoré.

SIMON

Il seconde Noélie

et

il est aussi notre chauffeur

lors de nos séjours.

 

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Le centre de soins de Pissila (CREN) 
Centre de soins et Maternité 
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La salle d'attente au CREN

     La situation sanitaire de la commune de Pissila est caractérisée par une morbidité et une mortalité générale élevée, imputables aux facteurs

suivants : l’inaccessibilité et la faible performance des formations sanitaires.

Dans ce département existent : 
          - 8 centres isolés de santé;  
          - 1 C.S.P.S (où nous intervenons).

    Il faut parcourir en moyenne 8,5 kilomètres pour accéder à une formation sanitaire. Aussi le taux moyen des centres est estimé à 20 %.

     Les principales pathologies sont d'origine parasitaire (paludisme) et infectieuse (rougeole, tuberculose, infections respiratoires, diarrhées) et épidémies meurtrières (méningites).

     Au Burkina, 
          - 1 enfant sur 2 souffre de retard de croissance dû à la malnutrition;
          - 1 enfant sur 2 meurt avant 5 ans, toujours à cause de la malnutrition et faute d'avoir été vacciné;
          - 1 accouchement sur 200 aboutit au décès de la mère, sachant qu'une femme accouche en moyenne 7 fois au cours de son existence. 
     L’espérance de vie est inférieure à 55 ans.

     

     Le C.S.P.S. de Pissila (CREN), où depuis fin 2012 une maternité a été construite, est une structure privée qui ne reçoit aucune subvention de l'Etat et ne vit ou plutôt ne survit qu'avec des dons d'associations, de particuliers et d'ONG.

     Le CREN a pour objectif de soutenir la population afin qu'elle puisse se prendre en charge à travers des soins curatifs et préventifs.

Des soins d'urgence sont donnés aux enfants malnutris, aux orphelins, aux mères ayant une hypogalactorrhée, aux prématurés. Les personnes vivant avec le VIH/SIDA y sont suivies.

     Les activités les plus courantes du centre sont : 
          - Pesée des enfants de 0 à 5 ans ;
          - Consultations pour soins curatifs et préventifs ; 
          - Consultations prénatales ; 
          - Accouchements ; 
          - Réduction de la malnutrition sévère ou modérée ; 
          - Suivi des personnes vivant avec le VIH/SIDA ; 
          - Fabrication de la farine enrichie ; 
          - Dépôt de médicaments ;
          - Initiation à la technique de préparation au lait artificiel pour la prise en charge des orphelins, jumeaux, triplés, prématurés 
            et des femmes ayant une hypogalactorrhée.

Plus de 2900 enfants sont reçus en consultation chaque année.

Ce que nous avons fait pour le Centre de soins

En juillet 2014 
 

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L'association a financé l'achat et 
l'installation 
d'une pompe solaire photovoltaïque 
pour alimenter en eau le centre de soins.

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En plus des photos de la pompe, vous pourrez lire ci-dessous les courriels que Noélie

nous envoyait pour nous décrire l'avancement des travaux.

Courriel du 9 juillet 


     " Ma joie est grande car les panneaux sont déjà fixés et demain dans l'aprés-midi le plomblier arrive pour plonger la pompe. L'eau c'est pour bientôt. 
Voilà ce qui était de cette journée du 8 juillet 2014 "

Courriel du 12 juillet 


     "Quels sont les hommes et les femmes qui ont été à la base de cette belle initiative humanitaire ? L'association "Entrons dans leur danse". 
A vous chers bienfaiteurs et bienfaitrices, vous avez fait couler l'eau de la source à Pissila, mais sachez que c'est l'amour de votre coeur sans frontière qui a déterminé la source d'eau vive dont j'ai bu les premières gouttes avec un sentiment de reconnaissance et de gratitude. 
Pour traduire toute l'expression de félicitations à chacun je dis Barka ! Barka ! Merci ! "

Courriel du 16 juillet 


" La source d'eau ! Une merveille, une perle précieuse que vous nous avez offerte. 
Ce midi, je suis allée voir le niveau du système d'installation. Le château d'eau se remplit au fur et à mesure. Je n'en reviens pas du système ! "

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Encore à ce jour, Noélie ne cesse de s'enthousiasmer. 
A chacun de nos contacts téléphoniques elle me répète :

"L'eau coule en abondance !!!"

Nous pouvons la comprendre facilement car comme nous le savons tous

~~~~~~ L'eau c'est la vie ~~~~~~

Précisons que les travaux ont débuté la première semaine de juillet avec une entreprise de Ouagadougou

reconnue par l'association Electriciens sans frontières.

En juin 2015 

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L'association a achevé l'électrification de la maternité et du dispensaire 
contigu à l'aide de panneaux photovoltaïques.

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     C'est par l'article paru dans Midi Libre du 15 Août 2015  (ci-dessous)

et surtout par le témoignage de Noélie dans ce dernier que vous pourrez comprendre notre action.

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Salle d'accouchement éclairée

Une association amène la lumière dans un village burkinabé

     Située au Burkina-Faso, à une trentaine de kilomètres de Kaya en direction de Dori, Pissila, avec ses 100 350 habitants, est l'une des plus grandes communes rurales de la province de Sanmatenga. 
     La commune, dépourvue d'électricité , compte une dizaine de CSPS (centres sociaux de promotion de santé).

     Après avoir En juillet 2014, après avoir entièrement réalisé l'achat et l'installation d'une pompe solaire photovoltaïque dans un de ces CSPS qui se trouvait sans eau depuis de nombreux mois, l'association Entrons dans leur danse de Chusclan a achevé en juin dernier, l'électrification de la maternité du "Bon Samaritain" et du dispensaire contigu. 
     Chaque salle, répondant à des actes médicaux, possède désormais une ou deux lampes.

     D'après Noélie, l'infirmière responsable du centre : 


"La nuit, l'unité de soins est devenue un petit Paris et la cour

est très bien éclairée le soir.

Avoir de la lumière pour un service de santé, c'est donner une vie à nos patients."

     Les travaux d'installation solaire à la maternité et au dispensaire, toujours accomplis par une entreprise de Ouagadougou ont étaient financés par les cotisations et les dons des adhérents et des partenaires de l'association chusclanoise, par une subvention de l'Etat. Mais aussi par les diverses manifestations organisées par l'association.

     Le prochain projet est l'achat d'un réfrigérateur alimenté en solaire pour commencer une campagne de vaccination qui n'avait pas été encore lancée parce que la maintenance de la chaîne du froid manquait."

En mars 2016 
 

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Un réfrigérateur a été installé ; il fonctionne avec
des panneaux photovoltaïques, un régulateur et une batterie à charge solaire. 

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     C'est afin d'améliorer les conditions de vie, tant des femmes en âge de procréer, que des enfants de 0 à 5 ans, que le personnel du CSPS de Pissila envisageait le lancement de soins préventifs en mettant en pratique le programme de vaccination élargi. 
     Ce plan d'action aidera à réduire le taux de mortalité infantile souvent causé par la non-couverture vaccinale de l'enfant. 
Il faut savoir qu'au Burkina-Faso la situation sanitaire est caractérisée par une morbidité et mortalité élevée Le risque de mortalité chez l'enfant est évalué à 65 %.

     En plus du BCG (prévention contre la tuberculose), du DTCOQ (diphtérie, tétanos et coqueluche), des vaccins contre la polio, la rougeole et la fièvre jaune, les enfants pourront bénéficier de deux nouveaux vaccins contre la pneumonie et la diarrhée qui sont les deux plus grandes causes de mortalité chez l'enfant de moins de 5 ans. Ils ont été introduits dans le programme de vaccination élargi depuis le 31 octobre 2013.

     Actuellement, l'OMS (Organisation Mondiale de la Santé) recommande que tous les vaccins soient conservés de façon continue à des températures comprises entre + 2° et + 8° C. 


     Pour nous, en France, l'achat d'un réfrigérateur ne pose pas de problème majeur. Au Burkina-Faso, cela est beaucoup plus difficile car il ne suffit pas de le brancher à une prise électrique mais il faut, pour qu'il fonctionne en permanence qu'il soit alimenté par des panneaux solaires photovoltaïques , le tout relié à une batterie et un régulateur de charge solaire. De ce fait, le coût de ce réfrigérateur est élevé.

     Après réception de devis, c'est avec l'entreprise de Monsieur SOW (avec qui nous avons déjà travaillé à plusieurs reprises) que nous avons fait installer ce réfrigérateur. 

Il sert désormais à entreposer des vaccins et les campagnes de vaccinations ont pu débuter.

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Il faut aussi savoir que l'association achète chaque année des médicaments (sur place) pour une somme importante et il arrive, lorsque le besoin s'en fait sentir, que nous investissions dans l'achat de lait pour les enfants et / ou de nourriture. Et ce, en plus des travaux prévus à plus ou moins long terme. 

Ci-dessous quelques photos de la distribution de vivres

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Les micro-crédits

     Le micro-crédit est apparu au Bengladesh dans les années 1970, époque à laquelle le Professeur Muhammad Yunus, prix Nobel de la Paix en 2006, a créé le Gramen Bank, pour permettre aux femmes de son pays de développer de petites activités.

     Le micro-crédit est défini comme un petit crédit, remboursable à courte échéance et faible taux d'intérêts (ou sans intérêt), qui sert à commencer une activité économique et rémunératrice pour le bénéficiaire. Il s'adresse à des personnes qui n'ont pas accès aux crédits classiques.

     

     Les femmes, piliers de la famille sont particulièrement touchées par les difficultés de la vie : travaux dans les champs, corvées d'eau, éducation des enfants ... 
Elles transforment quelques produits agricoles pour les vendre au marché. Les revenus tirés de ces activités restent très faibles, compte tenu du manque de moyens pour développer leur activité. 
En cas de pénurie alimentaire, ce sont davantage les femmes que les hommes qui développent des initiatives pour assurer un minimum de nourriture aux enfants.

     Le micro-crédit contribue à l'amélioration durable de la condition de vie des familles. Il leur permet de stabiliser leur autosuffisance alimentaire, de prendre en charge l'éducation et la santé des membres de la famille et de progresser sur la voie de l'autonomie et de la dignité. 
Il évite aussi d'avoir à rejoindre la ville pour trouver du travail. Il permet également d'aider les familles démunies à se créer des activités génératrices de revenus.

     Le micro-crédit : 
          - aide les femmes à investir dans "du matériel" permettant de démarrer une activité qui améliorera leurs revenus;
          - leur permet d'acquérir aussi, petit à petit, plus d'autonomie et d'indépendance avec un meilleur accès à la consommation et aux soins de santé.

     Au Burkina-Faso, les ressources familiales de la population rurale proviennent essentiellement des cultures vivrières. Le pays dispose de peu de ressources naturelles. 
L'agriculture pratiquée par une très grande majorité de la population, se caractérise par une faible productivité du fait du peu d'utilisation d'engrais et de fertilisants. La faiblesse et l'irrégularité des pluies, rendent difficile la maîtrise de l'eau.

Ci-dessous quelques photos de femmes attendant, signant ou venant de recevoir l'argent d'un micro-crédit. 
Vous pourrez remarquer leurs sourires quand le contrat est signé...

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Attendant
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Signant
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L'argent en mains
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Le sourire aux lèvres
L'école de Solomnoré

C'est à l'école de Solomnoré que l'association est intervenue. 

Le village de Solomnoré, se trouve à 7 km de Pissila. 
Solomnoré est une commune qui, au recensement de 2006, comptait 2.525 habitants (1086 hommes et 1439 femmes). 
Pendant l'année scolaire 2017/2018, l'école était fréquentée par 495 élèves (276 garçons et 219 filles). 
Les cotisations scolaires pour une année et par enfant varient entre 1,50 et 3 euros et sont imputées à hauteur de 60 % 
pour le budget scolaire et de 40 % pour les activités.

Nos réalisations à l'école 

La bibliothèque

 

Dans un premier temps, deux armoires, des nattes et des bancs ont été achetés pour aménager la bibliothèque.

Ce sont près de 300 livres qui ont été déposés dans les armoires

(afin d'éviter les termites) et mis à la disposition des enfants. Des fournitures scolaires et des annales ont également été acquises au bénéfice de l'école.

De plus, une douzaine de tables/bancs ont été livrés. Au départ, nous avions commandé une petite quantité car nous voulions voir la qualité du travail. Suite au bon résultat, l'expérience sera renouvelée.

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Table / banc
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Photo d'une classe
Le potager

 

A proximité des salles de classe se trouve un forage.

L'association, à la demande du directeur de l'époque, a décidé d'acheter de quoi installer un potager soit du grillage,

des outils et de fournir les semences pour la première année.

Ce potager permet d'améliorer les repas des élèves.

Généralement, les repas se composent uniquement de riz. 
Le potager permettra d'ajouter des légumes et donc de varier l'alimentation des enfants.

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Belle récolte de choux 
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Arrosage après l'école 
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Il est beau ce jardin 
Les fours économes

Lors d'un séjour à Pissila, la présidente de l'association avait pour mission d'étudier la possibilité d'installer un cuiseur à bois économe pour la cantine.

D'ordinaire, les femmes posent leur casserole sur trois pierres. La cuisson est longue et nécessite une grande quantité de bois.

Les avantages de ce cuisseur économe, outre le fait qu'il utilise moins de bois, c'est qu'il permet de gagner du temps sur la durée de cuisson, 
qu'il dégage peu de fumée et qu'il évite les brûlures.

Ce projet, a été accepté à l'unanimité tant par les parents d'élèves que par les femmes qui viennent cuisiner tous les jours pour les enfants.

L'association a fait les démarches nécessaires et ce four économe est en fonction depuis janvier 2016.

Ci-dessous, plusieurs photos de la mise en place du cuiseur économe montrant l'implication de tous dans ce projet. 

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Tout le monde aide ... Les enfants font les briques.

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L'installation brique par brique

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Voilà le four fini et le premier feu allumé

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Et bien sûr,
une réalisation sous l’œil attentif d'une foule nombreuse.
Les toitures

Les toitures de trois bâtiments scolaires étant détériorées, l'association a procédé à leur rénovation.

A la saison des pluies, les salles de classe étaient inondées et les enfants devaient se regrouper dans un coin. 
Pas facile non plus pour les élèves d'être exposés au rayon du soleil quand il fait 40° !!!

Passez la souris sur la photo pour voir la différence avant/après

APRES

AVANT

UN MOULIN à GRAINS
pour OUINTOKOULGA

Comme nous l’avons déjà dit, dans la famille rurale le sort de la femme n’est guère enviable.
Les femmes s’occupent quotidiennement des tâches ménagères et de leurs enfants
Parmi les tâches ménagères : LA PRÉPARATION DES REPAS.
Faute d’équipement, les femmes et les fillettes, consacrent entre

3 et 5 heures tous les jours, à piler les céréales afin de les réduire en farine, base de la nourriture de toute la famille.

La préparation du mil pour en faire de la farine est un travail très astreignant. Il faut battre les épis, les vanner, puis ensuite transformer les grains en farine. Ce produit fini est utilisé sous forme de bouillie (consommation du petit-déjeuner) ou de pâte alimentaire (consommation du repas de midi) ou encore de couscous(consommation du dîner).
Pour piler et moudre les graines, il faut :

un grand pilon, la force des bras et beaucoup de patience.
ALORS, Y A QU’A PILER !!!
Les femmes pilent en moyenne :
- 6 kilos de grains par jour pour une famille de moins de 10 membres
- 12 kilos par jour pour une famille de 10 à 20 membres
Un moulin à grains est un grand soulagement pour les femmes :
- Suppression des souffrances liées au pilage
- Gain de temps : avec un moulin 10 minutes suffisent
- Possibilité pour les jeunes filles, souvent réquisitionnées dès leur plus jeune âge pour aider leur mère aux tâches quotidiennes, d’aller à l’école.
En juin 2018, l’association a acheté et fait installer un moulin à grains sur la Commune de OUINTOKOULGA (village situé à 36 km de Pissila) .
Les habitants d’une dizaine de villages plus ou moins proches de Ouintokoulba
pourront utiliser ce moulin.

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Abri du moulin

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Le moulin

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